Si la victime tombe dans le piège du phishing et effectue l'action demandée, diverses conséquences néfastes peuvent en découler. Car, au-delà du vol et l’exploitation des données sensibles, le phishing ouvre la porte à d’autres formes d’attaques :
- L’installation de malwares : une attaque par phishing peut servir de point d’entrée pour injecter un malware dans votre système d’information. Au choix, ces logiciels malveillants peuvent être un ransomware (les cybercriminels chiffrent les fichiers de l’entreprise et exigent une rançon pour les restaurer.) ou un spyware (espionnage et vol de vos informations en continu).
- L’attaque par rebond : dans ce cas, les hackers étendent leurs attaques à d’autres parties du réseau de l’entreprise. Ils peuvent aussi exploiter la confiance entre une entreprise et ses clients ou fournisseurs en se faisant passer pour elle. Ces partenaires, croyant recevoir un message légitime, ouvrent à leur tour une pièce jointe malveillante ou divulguent des informations critiques.
D'après un rapport de SlashNext publié en 2023, le nombre d’emails de phishing a bondi de 1 265 % depuis fin 2022, coïncidant avec le lancement de ChatGPT. Ce dernier donne l’opportunité aux cybercriminels de créer des emails plus soignés, capables de mieux échapper aux filtres anti-phishing, et redirigeant vers des sites frauduleux encore plus convaincants.
En bref, malgré l'évolution des mesures de sécurité, cette technique continue de faire des ravages en exploitant la moindre faille humaine ou technologique.